Les incontournables galeries nantaises

Nous y sommes arrivés, 25 degrés et un jour qui ne cesse de s’allonger. Voici quelques bonnes raisons pour se dégourdir les jambes et redécouvrir la ville et ses promesses. Et pourquoi pas ajouter une ou deux galeries à votre itinéraire nantais ? Nous avons sélectionné les espaces artistico-culturels les plus sympas pour les curieux et les amateurs. 11 adresses éparpillées dans la ville pour le bonheur de tous. C’est parti pour le listing ;

  • L’Artichaut Galerie :

8 Rue du Marais, 44000 Nantes

Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 20H.

  • L’Atelier :

1, rue de Chateaubriand

Ouvert du mardi au samedi (de 13 h à 19 h) et le dimanche (de 10 h à 15 h).

  • Le FRAC Carquefou :

24 bis Boulevard Ampère, La Fleuriaye
44470 Carquefou

Les expositions sont ouvertes du mercredi au dimanche
de 14h à 18h

  • L’HAB Galerie :

Boulevard des Antilles, 44200 Nantes, France

Ouvert du 17/02/2018 au 06/05/2018

du mercredi au vendredi : 14h – 19h

le samedi et le dimanche : 13h – 19h

  • La Galerie Confluence :

45 rue Richebourg, 44000 Nantes

Du mercredi au samedi de 15h à 19h.

  • Le Rayon Vert :

1 Rue Sainte-Marthe, 44100 Nantes

Du Mercredi au Samedi 15-19h Le Dimanche 11-13h

Du 28/04 au 27/05 ; Exposition des artistes Christine Morin et Emmanuelle Tonin.

  • Le Manoir de Procé :

Parc de Procé, 44 Rue des Dervalières

Petite exception, ce lieu est tout d’abord un restaurant mais aussi un petit lieu d’exposition discret. Le plus : le Manoir est en plein milieu du Parc de Procé, vrai bijou de la ville.

  • Zoo Galerie :

49 Chaussée de la Madeleine

Mercredi au samedi de 14h à 19h.

L’exposition de Camille Tsvetoukhine qui dure jusqu’à la fin du mois d’Avril. Allez y vite !

  • Espace LVL :

1 Rue Bâtonnier Guinaudeau

L’Espace  LVL  accueille  du  20  avril  au  3  juin ;Antoine  Corbineau,  qu’on  ne  présente  plus  dans  le  milieu  de  l’illustration  tant  son  travail  autour  des  cartographies  des  villes  du  monde  ont  fait  de  lui  l’un  des  artistes  les  plus  reconnus  de  l’imagerie contemporaine

  • Mélany Rio fluency :

Zero Newton
3, place Albert Camus

  • Galerie Paradise :

Zero Newton
3, place Albert Camus

L’Atelier Galerie

Ce qui retient l’attention au premier abord c’est l’harmonieuse et l’accueillante architecture de ce lieu ; surprenante hauteur sous plafond, configuration spacieuse et matériaux esthétiques. Tout cela dans un espace de 500 m2, comprenant 5 salles desservies par un patio couvert. Mais l’Atelier c’est surtout une petite galerie de la rue Chateaubriand qui propose annuellement une dizaine d’expositions d’art contemporain, peinture, graff, sculpture ou encore photographie.

Ce sont 650 artistes locaux et internationaux qui ont exposé à l’Atelier depuis 2008.


L’exposition du moment : VERSANTS

La carrière, paysage façonné par l’homme sans cesse en évolution et transformation, est le thème choisi ici par les artistes pour pousser le public à se poser la question de l’empreinte de l’homme sur l’environnement. L’artiste Jéronimo, Gaetan CHEVRIER et Tangui ROBERT sont les protagonistes à l’origine de ce projet.


 

Petit rappel historique pour ce lieu atypique : En 1863, Louis Toussaint Cassard, marchand de vin, fait l’acquisition de la propriété du 1, rue de Chateaubriand. Plus tard, toujours fin 19eme, trois maisons et une écurie y sont construites. En 1987, l’ensemble devient la propriété du sculpteur Gérard Voisin en 1987. C’est là qu’il vécut et travailla, entouré de sa collection d’art africain. En 2006, le lieu devient propriété de la Ville.

 

Infos pratique :

1, rue chateaubriand à Nantes

Ouvert du mardi au samedi (de 13 h à 19 h) et le dimanche (de 10 h à 15 h), sauf les dimanches de Pâques et de Pentecôte.
Fermé le lundi et jours fériés.

C215, éveilleur de rues

Cette semaine, nous vous parlons d’un artiste que vous connaissez certainement déjà sans le savoir ! C215, le street artiste dont vous avez dû apercevoir les graffs un peu partout où vous êtes allés vous promener sur notre belle planète.

Que ce soit à Vitry sur Seine, Berlin, Bergen, Amsterdam, Barcelone, Londres, Rome, New York, Sao Polo, mais aussi en Tunisie, au Bengladesh, en Russie, au Canada… Christian Guémi alias C215 donne à voir aux passants des chats et des visages, anonymes ou bien célèbres, très colorés, inscrits dans le paysage urbain grâce à la technique du pochoir.

Dans notre société de consommation qui génère des idoles partout et dans tous les secteurs de la vie, C215 érige ses pochoirs comme des héros quotidiens qui échappent au regard du grand public dans les médias mais qui nous bouleversent lorsque nous les croisons au détour d’une rue, d’une boite aux lettres, d’un café.

 « Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité. »*

C215 a vu son travail récompensé par des galeries d’art qui lui ont dédié une exposition, comme à Vitry sur Seine, mais plus largement partout dans le monde.

Il est connu notamment pour son exposition Douce France de 2014-2015 et son engagement auprès d’associations tels que Reporters sans Frontières pour défendre la liberté d’expression en Turquie, mais aussi de son soutien au mouvement Toujours Charlie défendant la mémoire des victimes de l’attentat à Paris en janvier 2015. Il fait partie des Street-artistes les plus médiatisés de France et entend fédérer les hommes, femmes et enfants avec ces œuvres urbaines et accessibles à tous.

Il a d’ailleurs défendu à plusieurs reprises son envie de voir ses œuvres exposées dans des galeries d’art, bien que cette opinion soit en contradiction avec l’idée que le Street Art doit toujours trouver sa place dans la rue et non dans une galerie, sans quoi il serait dénaturé.

Soyez plus attentifs aux secrets que cachent nos rues et découvrez plus d’infos sur C215 en cliquant sur l’image ci-dessous :

* propos recueillis sur le site internet Espace Trévisse

L’Artichaut, la galerie d’art au contenu archi chaud !

Cette semaine, nous vous parlons d’une petite pépite nantaise à visiter de toute urgence si ce n’est pas encore le cas pour vous ! L’Artichaut, un lieu atypique mêlant galerie d’art aux arts de la rue et d’objets design, le tout couronné d’un espace café qui saura ravir vos papilles ! Nous étions reçus par Jean et Coralie, les inventeurs/releveurs de ce pari un peu fou de réunir 3 lieux en un seul, qui répondaient à nos curieuses questions.

Audrey : Comment vous est venue l’idée de créer un lieu tel que l’Artichaut ?

Jean : j’avais toujours rêvé de créer une galerie d’art et Coralie voulait ouvrir un café. Nous avons donc pris le parti de combiner ces projets en un seul. Nous avons vraiment conçu l’Artichaut comme une maison, un lieu convivial parfait pour le partage et la discussion ! Une maison regorge d’objets en tous genres et ici, en tant que concept store, nous exposons des objets de design, parce que pour nous ce qui est beau doit aussi être utile et ces objets permettent de révéler la beauté éprouvée par le temps. De plus, d’un point de vue purement commercial, il n’existait pas de galerie de Street Art à Nantes.

Audrey : En effet, on se sent vraiment à l’Artichaut comme à la maison, nous discutons d’art autour d’un café ou d’un jus d’orange et Miss, la chienne des propriétaires monte la garde et passe parmi les visiteurs attablés. D’ailleurs, comment montez-vous vos expositions ? Comment se fait le premier contact avec les artistes que vous exposez ?

Jean : Personnellement, je fréquente de nombreuses galeries et je me rends souvent à des vernissages pour échanger et rencontrer les professionnels du métier, les galeristes et surtout les artistes ! A force de réseautage, on finit par rencontrer du monde ! Et puis j’utilise de plus en plus Instagram pour élargir mon réseau et instaurer un premier contact avec les artistes. Cependant, l’important pour nous est de créer une réelle relation durable avec les artistes pour qu’ils se sentent bien lorsqu’ils exposent chez nous et qu’ils reviennent nous voir et nous laissent quelques souvenirs sur nos murs.

Et comment réagissent les artistes quand vous leur proposez de faire une expo ensemble ? Tout en gardant à l’esprit que Street art et galerie ne font pas nécessairement bon ménage…

Jean : Il existe tout type de réactions parmi les Street artistes. Certains acceptent tout de suite et sautent sur l’occasion pour gagner en visibilité alors que d’autres nous remercient gentiment pour l’invitation mais la déclinent, parce qu’ils ont déjà un métier (non artistique) et qu’ils ne veulent pas voir leurs œuvres exposées. Notre galerie est vraiment un lien entre l’art et la rue. D’ailleurs, on tient toujours à garder cette dimension Street puisqu’on demande aux artistes que l’on expose de graffer sur la devanture de l’Artichaut.

Audrey : Justement, l’Artichaut, comment avez-vous trouvé ce nom ?

Jean : En Savoie, le chardon est un porte-bonheur que l’on accroche sur les maisons chaque année. Quand on a décidé de s’installer à Nantes, on a choisi comme symbole l’artichaut, qui pousse en Bretagne et qui portait un écho tout personnel à notre histoire. En plus, on peut faire plein de jeux de mots avec : Archi chaud, Arty show… Du coup, l’Artichaut nous est venu comme une évidence.

Audrey : Combien d’expos peut-on compter à votre actif ? Quelle actu en ce moment ?

Depuis notre création il y a bientôt deux ans, nous comptons 7 expositions de Street Art. On est d’ailleurs très fiers d’avoir déjà lancé certains artistes qui exposent maintenant à Paris ou à NY ! Nous exposons actuellement deux artistes El Veneno et Demaone CNN avec l’expo Watch Out, 100% hip hop, qui mêle sérigraphies qui mettent à l’honneur le rap belge et français et la calligraphie sur plexiglass. En fond, on fait écouter à nos visiteurs nos inspirations de rap français ! Archi chaud !

Audrey : Et pour la scénographie, comment faites-vous ? Etes-vous formés aux pratiques de galeristes ?

Coralie : Jean a travaillé pendant 3 ans dans une galerie, il a pu y apprendre quelques techniques, mais à l’Artichaut, toute la scénographie est réalisée avec les artistes. Personne ne sait mieux qu’eux comment mettre en valeur leur travail. Ils sont force de proposition et nous donnent des idées auxquelles nous n’aurions jamais pensé seuls ! C’est une réelle collaboration qui s’instaure entre les artistes et l’Artichaut.

Audrey : Quelles études avez-vous faites ? Est-ce qu’elles vous ont servi pour réaliser votre projet ?

Jean : Etant jeune, j’ai toujours rêvé de faire une école d’art, notamment d’entrer à l’Ecole Boule. Cependant, j’ai atterri dans une école de commerce et ma formation m’a surtout servi en ce qui concerne les plans de financement et la communication. J’ai appris l’essentiel lors de mes expériences auprès de galeristes. Et puis le reste, c’est du freestyle !

Audrey : Enfin, l’avenir de l’Artichaut, vous le voyez comment ?

Jean : Maintenant, notre prochain objectif serait de créer un lieu de production, de création et de résidence en Bretagne, pour permettre aux artistes de produire en toute liberté des œuvres que nous pourrons exposer dans notre galerie à Nantes et qui sait, bientôt ailleurs… En espérant que cet article vous aura donné envie de visiter cette galerie, retrouvez leur site internet en cliquant juste ici !

Len Lye ou l’avant-garde néozélandaise

Cette semaine, nous vous faisons découvrir un artiste que nous avons appris à connaitre lors de l’intervention d’Armel Hostiou, réalisateur de clip vidéo au sein d’une société de production française.

Il nous a présenté l’histoire et les évolutions du clip vidéo à travers les siècles et s’est penché sur une personnalité qui a marqué cette histoire et celle du cinéma mondial : Len Lye.

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(Préparez votre été ) Le festival Atlas Electronic à Marrakech

L’Atlas électronique c’est quatre jours de folie pour célébrer la musique électronique, la culture, et les arts créatifs. Et tout ça, en plein milieu de la palmeraie de Marrakech !  Avec une programmation bien sympa qui compte déjà parmi ses rangs Jamie XX, John Talabot, mais qui donnera aussi une place de choix à la scène locale et aux autres formes artistiques.

Même si la musique reste la composante essentielle du festival, les organisateurs ont la volonté de célébrer l’art dans sa globalité. C’est dans cette optique que le public pourra profiter d’installations interactives, de performances artistiques, d’expositions d’artistes locaux, et pourra même participer à des ateliers de peinture, des conférences à thème et des débats.

L’organisation du Festival a également mis un point d’honneur sur la cohérence entre l’événement et le site de celui-ci. C’est donc au sein de la magnifique Villa Janna, eco-lodge « environmentally friendly » qu’aura lieu ce rendez-vous.

 

Lien FB de l’event ; >cliquez-ici<

Biennale de Marrakech 2018 : une étudiante y a participé !

Initialement prévue à la programmation de la Biennale d’Art de Marrakech, La 1-54 Contemporary African Art Fair a finalement pris place à Marrakech fin février 2018 au sein du majestueux hotel La Mamounia, en qualité d’évènement dominant.  Une première pour la 1 :54 qui compte déjà deux éditions annuelles à Londres et à New York et qui symbolise la principale foire internationale dédiée à l’art contemporain d’Afrique et de sa diaspora.

Pourquoi 1 :54 ? C’est simple, 1 continent : l’Afrique et 54 pays. Fallait tout de même y penser !

A cette occasion donc, se sont rassemblés 17 galeries venues d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis, présentant le travail de plus de 50 artistes Africains et de la diaspora dont la talentueuse ivoirienne Joana CHOUMALI, l’ingénieux malien Abdoulaye KONATE ou encore le célèbre marocain Mahi BINEBINE.

La 1 :54 c’était aussi ;

  • Un programme de discussion et de débat, 1-54 FORUM intitulé ALWAYS DECOLONISE !, proposant des débats riches et engagés ;
  • Une série d’évènements déployés dans de nombreux espaces culturels de la ville de Marrakech comme le nouveau musée Yves SAINT-LAURENT ou encore l’inauguration du nouveau musée d’Art Africain Contemporain Al Maaden (MACAAL) et de sa premère exposition Africa is No Island.

Un évènement donc hautement stimulant et précurseur introduisant les intéressés aux richesses de la scène artistique africaine et à son évolution pleine de promesses.

Préparez-vous donc à prendre un aller-retour pour Marrakech pour l’édition 2019 !

Réouverture du Musée d’Arts de Nantes : 

Le Musée d’Arts de Nantes a fermé ses portes depuis décembre 2011; les travaux ont été plus longs que prévus. Cela faisait donc longtemps que les habitants attendaient la réouverture. Il faut absolument aller s’y balader. Le musée est installé dans un lieu magnifique datant du XVIIIe siècle, c’est un vrai plaisir d’y déambuler et d’admirer les moulures des œuvres exposées.  Read more