Fort de ses origines afro-indonésienne, Shay Latukolan est un danseur et chorégraphe qui a su se démarquer par son freestyle envoutant et ses mouvements d’un esthétisme singulier.
Basé au Pays Bas, il s’imprègne depuis tout petit de ses origines et des ambiances musicales qu’il expérimente en famille. A l’âge de 13 ans il décide d’abandonner les sports études pour prendre des cours de break dance.
Grâce à sa passion et sa façon particulière de se mouvoir et de s’exprimer à travers cet art, il se fait remarquer et c’est ainsi qu’il est invité à voyager à travers le monde pour performer. Il participe notamment à des événements d’envergure comme le Juste Debout en France.
Avec plus de 50 pays à son actif dont ; Tokyo, Osaka, Rio De Janeiro, New York, Los Angeles, Jakarta, Peru, Singapore, Oslo, Moscow, il avoue avoir travaillé très dur pour se faire un nom et vire de sa passion.
Les vidéos de son compte instagram valent le détour !
Les partiels c’est bientôt mais vous pensez déjà aux vacances ? On a trouvé pour vous ! Une recette qui a déjà fait ses preuves ; bonne musique, soleil et cocktails – c’est ce qui est prévu au menu du Djoon Experience Festival du 31 mai au 4 Juin 2018, à Favignana, une petite ile sicilienne !
Le Djoon expérience c’est le concept lancé par le célèbre club parisien du même nom. Bien connu pour sa scène Soul, Funk, hip-hop, afrohouse et j’en passe. Un rendez-vous pour les danseurs passionnés et les fans des artistes et autres talents invités à l’occasion de soirées à succès.
Pour les connaisseurs, Lil’ Louis, Kerri Chandler, Black Coffee, Dixon, Âme, Levon Vincent en ont fait partie.
Imaginez alors une ambiance rythmée, le soleil de la Sicile et des corps transportés par la vibe – what else ? La vidéo de la dernière édition vous donnera un petit aperçu de ce qui vous attend !
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Pour toi, un bon master, qu’est-ce que ça veut dire ?
Pour moi, un bon master est constitué de cours diversifiés qui m’offrent un panorama complet et pertinent du milieu et du thème qu’il aborde ; et je considère que la majeure culture est un bon master ! On a eu l’occasion d’avoir des intervenants venant de tous les horizons de la sphère culturelle : public, privé, musées, banques, Opéra, international…
Qu’est-ce que la majeure t’apporte ?
La majeure m’éclaire à plusieurs points de vue. D’abord, parce que sa richesse et sa diversité me permettent d’envisager beaucoup d’aspects de la culture pour m’orienter vers ce qui me plaît le plus. Ensuite, parce qu’elle est concrète : nous recevons des intervenants qui ne sont pas professeurs mais professionnels du milieu de la culture et qui viennent nous parler de leur quotidien, de leur monde, de leurs valeurs et de leurs motivations.
Personnellement, elle est un teambuilding à elle toute seule ! Nous sommes une trentaine d’étudiants passionnés, réunis autour de l’Art avec un grand A, volontaires et ambitieux et nous partageons nos différences, nos expériences ! La majeure est une richesse professionnellement et personnellement aussi !
Quel séminaire as-tu choisi pour le mois d’avril ? Pourquoi ?
J’ai choisi le séminaire à Bilbao, mais ce choix ne coulait pas de source pour moi. Il faut souligner que les trois séminaires sont tout autant attrayants les uns que les autres, et si j’avais pu faire les trois, alors je l’aurais fait. J’ai choisi Bilbao parce que c’est ce qui se rapproche le plus de mon projet professionnel (pourtant bien flou !). Il s’inscrit autour du dynamisme culturel qui a construit et développé la ville, sur les problématiques étroites qui relient art et urbanisme.
Quelles sont les 5 bonnes raisons qui t’ont fait choisir notre majeure ?
1 – Mon projet professionnel s’y inscrit à 100%… ainsi que mes passions dans la vie
2 – Les bons échos que j’ai eus des promotions supérieurs… c’en était alléchant !
3 – le grand nombre d’intervenants différents dans les cours
4 – le séminaire à l’étranger et l’échange universitaire
5 – le séminaire à l’Ecole du Louvre, où nous suivrons les cours de l’Ecole pendant 2 semaines
Un fait marquant de ces 3 premiers mois ?
Je dirais les à côtés de la majeure, soit les séances de cinéma que nous faisons avec la classe sur notre propre initiative et pour notre culture personnelle, la visite du FRAC des Pays de la Loire, les sorties que nous organisons ensemble où nous nous enrichissons non seulement mutuellement mais aussi de l’environnement qui nous entoure.
Quelques mots sur ta pratique de la danse ?
A côté des cours de la Majeure, j’ai aussi l’occasion de développer la grande passion de ma vie, la danse. Nous avons notamment eu l’intervention du Directeur des Affaires Financières de l’Opéra de Paris qui était extrêmement intéressante.
Au sein de la Majeure et des évènements dynamiques culturels d’Audencia, je trouve le moyen d’aller le professionnel et le personnel. Au risque de paraître clichée, la Majeure Culture est un bouillonnement personnel, professionnel et artistique !
Armel Hostiou étudie le cinéma à La Fémis, dont il sort diplômé en 2003. Son film de fin d’études, SoloS, remporte différents prix dont celui du Best experimental film au festival de Tel Aviv en 2004.
Il réalise ensuite plusieurs courts-métrages : Contre Temps, Lost You, Chorus, Kino, World was on Fire and no one could save me but you, Psycho Motion ; tous primés dans différents festivals : Prix du Public à Munich en 2006 pour Contre Temps, Jury Award à San Francisco en 2008 pour Kino, Audience Award à San Francisco en 2009 pour World was on Fire and no one could save me but You. Il réalise aussi des vidéo clips pour des groupes français et américains ainsi que différents films expérimentaux et installations vidéo. Rives, son premier long-métrage, produit par Bocalupo Films est présenté en 2011 au festival de Cannes dans la sélection de l’Acid. En 2013 il tourne à New York un nouveau long-métrage produit aussi par Bocalupo Films Une histoire américaine. Le film sort en salle en France le 11 février 2015, distribué par UFO Distribution.
Il a d’abord présenté aux étudiants de la Majeure Culturelle le marché du vidéo clip. Celui-ci est contrôlé par les Majors comme Warner, Sony et Universal. Mais aujourd’hui, les indépendants comme Because et Believe ripostent. Il a ensuite exposé aux étudiants l’organigramme d’un tournage et les différentes étapes du processus de production : la pré-production, le tournage et la postproduction.
Il a présenté l’histoire des clips vidéo et le rapport entretenu entre musique et image, en analysant leur évolution, de Len Lye à Chandelier de Sia, en passant par Bachelorette de Michel Gondry. Les étudiants sont sortis ravis de cette journée. Ils ne verront plus les clip vidéos de la même manière!
Ibeyi, « jumelles » en langue yoruba c’est le nom du groupe formé par les deux sœurs franco-cubaine Lisa-Kaindé et Naomi Diaz. Deux artistes talentueuses et originales qui cumulent les concerts à succès et attirent de plus en plus l’intérêt de la presse et autres hautes instances.
Un clip avec Beyoncé, une collaboration avec le célèbre saxophoniste Kamasi Washingtonou encore leur prochaine date à l’Olympia le 16 octobre 2018 annoncent le décor.
Dans leur arbre généalogique ; une mère francovénézuélienne, ancienne attachée de presse dans la musique et pas moins que le percussionniste cubain du fameux groupe Buena Vista Social Club ; Anga Diaz ; leur père.
Ayant toujours baigné dans la musique mais devenu célèbre un peu par hasard, le duo épate avec des paroles profondes et des rythmes de soul moderne intenses.
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On regrettera une mise en scène aussi austère que Beckett lui-même sans qu’elle n’ajoute une réelle dimension au documentaire, bien au contraire : Interviews décontractées dans des fauteuils avec visage déformé des interviewés, zoom de travers sur une photo pour faire une transition assez originale vers un extrait de « Film »,… Une sorte d’amateurisme assumé s’en dégage et, il faut le dire, déconcerte le spectateur. La présence de certains détails inutiles tels que les troubles de la mémoire des acteurs troublent tout autant le spectateur.
Néanmoins, il faut reconnaître à Lipman une tentative inespérée (ou désespérée ? ) de faire la lumière sur l’oeuvre la plus incomprise de Beckett. Buster Keaton lui-même reconnaîtra n’y avoir jamais rien vu d’autre qu’un délire d’auteur.
La structure chronologique, en deux actes, démarrant par la pré-production et continuant logiquement sur le tournage du film et son accueil critique, est salutaire. Elle nous permet de comprendre un tant soit peu l’intention de Beckett dans ce film. Finalement, il admettra lui-même ne pas avoir réussi à faire transparaître ce qu’il voulait à l’écran.
On suit ainsi deux personnages, E et O. C’est un débat sur la perception et sur l’existence qui traverse ses deux personnages. Beckett s’oppose à Berkeley. On peut exister sans être perçu, puisque E se balade sans être vraiment repéré.
On voit aussi à travers le regard de E peut-être la réalité de sa propre condition, le regard voilé de la mort. Ainsi chaque personne qui voit E ne peut retenir un effroyable cri désespéré, cri qui reste inaudible. C’est ce cri, cette bouche béante de Buster Keaton, quand il découvre que son poursuivant n’est autre que son double, qui conclut le film. Au fond, il n’y a que la mort, le vide dans l’existence. Beckett renoue là encore avec son obsession.
Cette comédie du samedi soir aura le mérite de redonner le sourire au spectateur même dans les moments les plus sombres de son existence. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que Beckett sait trouver les mots justes et réconfortant. Il avait ainsi écrit à un ami qui venait de perdre sa mère qu’il espérait qu’il retrouve espoir, et qu’il dépasse cette perte même s’il trouvait énigmatique que l’on puisse continuer à vivre après des événements aussi dramatiques.
On sortira du film marqué par la musique de Mihaly Vig et hanté par l’idée que le cinéma n’est finalement qu’un essai, une tentative, parfois réussie, mais souvent manquée.
La première chose que l’on remarque en visionnant ce film est la beauté des effets spéciaux, qui atteignent en certains instants un niveau inégalé, notamment dans la scène déjà culte et totalement déjantée de la course automobile.
On est aussi tout de suite frappé par le fonctionnement du monde dystopique. Cet univers morne et triste tranche avec les couleurs et l’imagination du monde virtuel, au point que nous aussi, on se surprend à souhaiter pouvoir passer du temps dans l’Oasis. Et c’est sans doute là l’un des plus grands talents du réalisateur. Il nous place immédiatement face au dilemme important qu’est celui de la virtualité: faut-il préférer une vie vide de sens mais réelle ou une vie pleine de rebondissements mais montée de toute pièce?
On regrettera une histoire d’amour un peu bâclée, marquée par quelques raccourcis. Rien n’explique vraiment le changement soudain de jugement que porte Art3mis à Wade. Elle lui reproche de ne s’intéresser qu’à sa propre personne et semble le pardonner bien rapidement. Le livre dont est tiré le film avait, au contraire, réussi à rendre plus crédible cette histoire d’amour virtuelle.
Le roman avait aussi pu mettre plus en valeur les personnages secondaires, qui se retrouvent ici comme de simples éléments de décors. Même le meilleur ami du héro, Aech, est réduit à un pur effet comique. Ce que la tante Alice gagne en sympathie, le groupe des High five le perd en personnalité.
Mais le grand gagnant, c’est le personnage de Nolan Sorranto. Et c’est sûrement un pari intelligent de la part de Spielberg que de lui donner une telle place dans le film. Il est omniprésent. On assiste à son évolution, à la montée de sa rage incontrôlable, alors que son échelle de valeurs s’effondre de plus en plus.
Ready Player One, au-delà d’une course contre la montre pour le pouvoir et l’argent, est une réflexion sur l’enfance et le regard que l’on porte sur son héritage. C’est une interrogation sur ce que l’on laisse derrière soi et la responsabilité qui incombe au créateur d’une oeuvre. Ainsi, on ne peut s’empêcher de voir dans le face-à-face entre James Halliday et Wade Watts, celui entre Spielberg et son héritage. Qui sera le prochain Spielberg ? Sera-t-il à la hauteur ? « J’ai accompli ma mission, c’est à la nouvelle génération de reprendre le flambeau », voilà ce qu’il semble nous dire.
L’apparition de la version enfantine de James Halliday est tout aussi troublante quand on sait l’importance qu’attache le réalisateur à l’enfance dans ses films. Il ne s’en est jamais caché et c’est sans aucun doute un des éléments les plus symboliques et représentatifs de son cinéma.
Car Spielberg et son moi enfantin ont toujours cheminé ensemble, ils ne se sont jamais séparés. Et c’est ainsi que James Halliday, laissant planer le doute sur sa mort, disparaît, accompagné de l’enfance qu’il ne souhaite pas oublier. Non, le créateur ne meurt jamais vraiment. Il continue d’exister à travers les oeuvres qu’il lègue au monde.
Spielberg signe donc là avant tout une oeuvre personnelle. Il ne faut jamais oublier l’enfant qui est en soi au risque de devenir comme Sorranto, qui finit par comprendre, mais trop tard, que les rêves d’enfant sont plus forts que tout, même la volonté de tout contrôler et la soif de pouvoir.
Une fois de plus, Spielberg l’emporte face à ses détracteurs qui annonçaient déjà un désastre sans précédent. Décidément, il n’est pas bon de sous-estimer l’homme (ou l’enfant ?) qui, à 71 ans, est encore capable de se plonger dans une histoire mêlant mondes virtuels, dinosaures et robots-samuraïs équipés de sabre laser.