Cette semaine, c’est Laure, ancienne étudiante de prépa ECE de la majeure culture, qui répond à nos questions !
Etre étudiante de la majeure culture, pour toi, qu’est-ce que ça implique ?
Quand je suis arrivée à Audencia il y a maintenant 3 ans, je savais que je voulais intégrer cette majeure culturelle. J’ai toujours été intéressée par la culture. Dès le lycée je savais que je ne voulais pas faire de carrière artistique mais que je voulais travailler autour de l’organisation d’événements culturels. J’avais déjà parlé à des étudiants d’anciennes promotions de la majeure culturelle. Ils m’avaient confortée dans cette idée. Ils m’avaient parlé des séminaires à l’étranger, et de l’idée de transférer nos cours à l’étranger concrètement dans des structures culturelles. Ca m’a immédiatement intéressée. Alors être une étudiante de notre majeure, ça implique une ouverture d’esprit et une envie de découvrir dans des contextes d’apprentissage inhabituels !
Comment vis-tu ton retour à Audencia après ton année de césure ?
Même si j’ai beaucoup aimé mes expériences en AIPM puisqu’elles m’ont apporté énormément de liberté et de compétences, je suis ravie de retrouver les bancs de l’école pour ces quelques mois. La majeure nous permet de découvrir la pluralité des industries culturelles, mais aussi d’autres activités que je ne connaissais pas. Nos cours nous ouvrent à des industries que je n’avais encore jamais imaginées comme potentiel cadre de mon projet professionnel. Je suis très attachée à l’univers des musées, mais j’apprécie la découverte des secteurs professionnels du théâtre et du cinéma. Le cours d’économie de la culture est très cohérent avec ce que j’ai appris au cours de mes stages. Il m’ouvre d’autres champs que musées et institutions publiques dans lesquelles j’ai eu l’occasion de travailler.
Qu’as-tu pensé de notre cours au Musée d’Arts de Nantes de vendredi 09 février ?
C’était trop bien ! C’est justement la force de cette majeure qui nous propose des cours « délocalisés ». Nous avons eu cours directement face aux œuvres, in situ, contrairement aux approches habituelles. En nous proposant autant de déplacements, notre majeure a la plus-value de la réalité, et Madame Billier est aussi passionnante que passionnée.
Et ton échange universitaire ? As-tu choisi ton échange en cohérence avec ton master ?
Oui, je pars à Boston dans le cadre du parcours Arts Management. Je m’étais demandé pourquoi je partais en échange. D’abord pour m’immerger dans un contexte complètement différent de ce que je connaissais. Mais j’ai bien aimé l’idée de partir à Boston pour découvrir les différences entre les systèmes français et américain d’exploitation de la culture. Je m’étais renseignée auprès d’anciens étudiants, qui m’ont confirmé la réelle plus-value du parcours Arts Management par rapport à la majeure culture. Dans la mesure où nous serons en cours avec des américains pour nous permettre une meilleure intégration.
Un mot à rajouter pour un futur étudiant?
La majeure culture ouvre de nouveaux horizons. Par exemple, l’univers de la production, du juridique, que je ne connaissais pas du tout. Humainement, on s’ouvre beaucoup aux autres étudiants, notamment aux sortants de l’Ecole du Louvre. On n’est plus dans le microcosme « école de commerce » qui peut parfois enfermer et cultiver l’entre soi. Choisir la majeure culturelle c’est choisir l’ouverture. Il ne faut pas hésiter pendant les 2 premières années à se renseigner à ce sujet, alors contactez-nous !
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